L’environnement sous surveillance
Nucléaire : Au coeur de l'atome
En France, chaque site nucléaire est soumis à un plan de suivi environnemental qui doit permettre de détecter d’éventuels rejets. Pour cela, des contrôles sont réalisés sur l’eau, l’air, la faune et la flore. Les prélèvements sont menés à emplacements et horaires fixes afin d’obtenir des données comparables. À Brennilis, dans le Finistère, des stations placées aux alentours de l’ancienne centrale collectent ainsi quotidiennement des échantillons de poussières. L’objectif est aussi de surveiller la chaîne alimentaire : les champignons ou le lait, particulièrement sensibles à la radioactivité, constituent donc de bons indicateurs. Le laboratoire privé Eurofins Eichrom Radioactivité à Bruz, près de Rennes, étudie chaque année près de 15 000 de ces échantillons. « Notre objectif est de s’assurer que le niveau de radioactivité mesuré n’est pas supérieur au niveau naturel », explique son directeur, Christophe Rielland.
Laboratoires indépendants
La législation impose un contrôle croisé : chaque prélèvement réalisé par l’exploitant est également analysé par deux laboratoires indépendants. Ces derniers disposent d’équipements qui parviennent à capter les différents rayonnements. Et si une contamination est détectée, celle-ci ne devra pas être supérieure aux seuils réglementaires !
TOUT LE DOSSIER
du magazine Sciences Ouest